Jumelage Ganshoren Rusatira
Het maandblad Jumelage nr 6 van zijn 32ste jaar

juni 2017

dinsdag 20 juni 2017 door Webcomité

„sorry, dit artikel is niet vertaald; Hieronder gaat het originele in het Frans.”

 Editorial: Mieux appréhender la vie dans le Sud avec un concours de dessin

Le concours de dessin des 45 ans ‘Etre unis rend plus fort’ s’achève. La distribution des diplômes et prix a eu lieu à Ganshoren (cf) et le colis avec les dessins primés belges et les diplômes et prix pour Rusatira-Kinazi, réunis avec l’appui de la commune et de bénévoles, partira fin juin (par bateau, comme en 2012, c’est sûr et moins cher).

Mais réunir ces prix avec l’œil sur les dessins et participants rwandais ouvre certainement l’esprit.

Les jeunes du Rusatira-Kinazi vivent dans un monde en pleine évolution. Plusieurs dessins montrent l’espoir d’un meilleur niveau de vie – maison, mobilité, santé, informatique – grâce au travail en commun (coopératives) et aux études dans des écoles sans cesse améliorées. Il faut trouver des prix qui encouragent ce progrès, pour des jeunes qui vivent dans les campagnes sans les avantages (mais aussi sans les désavantages) de la ville. Et nous avons trouvé : pour l’étudiant en électronique, une lampe solaire qui permet aussi de recharger un GSM, une initiative de notre partenaire ADA (qui par ailleurs lance un projet de 5 ans à Rusatira-Kinazi et environs). Des calculatrices solaires. Et aussi de quoi dessiner, car le dessin permet une communication bien ciblée, comme le montrent ces panneaux au centre de santé ou dans les écoles, pour lutter contre le SIDA et autres.

Le regard sur les noms des participants rwandais est aussi une découverte (cf). Ces prénoms sont une initiation à la culture et de l’histoire du pays (cf). Ils sont aussi l’occasion, grâce à nos ami(e)s rwandaises de Ganshoren, de découvrir la cérémonie du prénom au Rwanda (cf aussi). Et de se rappeler qu’au centre de santé de Rusatira, certaines mamans démunies n’ont pas toujours grand-chose pour habiller les nouveau-nés, ni pour la cérémonie, ni même après. Nous ajouterons des petits vêtements au colis.

Gilles Labeeuw.

Réunion du comité du 30 mai 2017

 BILAN DES 45 ANS, PROJET LIVE et ACTIVITES DE RENTREE 2017

Présents : Arlette et Gilles LABEEUW. Monique LEBOUTTE et Agnès STIERNET.

Excusés :Henri CANART et Josiane ROMPTEAU

1. Nouvelles de Rusatira, des étudiants parrainés et des boursiers

Peu de nouvelles ce mois. Le comité a envoyé un e-mail suite à sa réunion d’avril pour prévenir le comité de Rusatira des décisions prises, e.a. le choix des petits projets (cf. Jumelage de mai n°5). Notre trésorier a effectué les différents virements liés à ces projets. Eugène nous a remercié.

2. Bilan des festivités des 45 ans du jumelage et de la soirée du jumelage

  • Vernissage des expositions à la Villa et au Zeyp : dessins du concours et panneaux explicatifs sur les prénoms rwandais, les écoles et l’aide du jumelage. Très bien, peu de monde, une quarantaine de personnes, bien aidé par l’animateur Roch de la Villa pour le montage de l’exposition et montage entièrement réalisé par le personnel – plus nombreux - du Zeyp (voir aussi l’éditorial du Jumelage de mai). En outre, le prix du public a suscité 23 bulletins réponses. Un tout grand merci à la Villa et au Zeyp pour leur accueil et leur aide.
  • Inauguration du parcours ‘Si le Jumelage m’était conté’ (photo)

ce parcours sur le haut de l’av. Van Overbeke comprend 23 panneaux- les 20 de 2012 (40 ans du jumelage) et 3 nouveaux panneaux pour les années de 2012 à 2017. Public peu nombreux (10 personnes), mais de qualité puisque comprenant 1 échevine et de 4 conseillers communaux.

- Réception à la maison communale env. 30 personnes dont 2 échevines et 4 conseillers communaux, remise des prix aux gagnants du concours de dessins (photos avec prix ‘seniors’) et verre de l’amitié. L’ambassadeur du Rwanda s’est excusé pour son absence. Réception conviviale, salle du conseil communal très bien aménagée avec dessins et prix. Un tout grand merci à Hilde et Catherine, les employées communales. Les prix ‘belges’ ont été choisis par l’échevinat de la solidarité nord-sud; le comité s’occupe des prix des gagnants rwandais et prévoit d’envoyer un colis avec les prix et les diplômes des gagnants et les dessins primés de Ganshoren.

- Soirée «Chesse & Wine» au Hall des Sports : soirée très agréable et réussie, environ 180 personnes, une majorité de jeunes et surtout une importante équipe de jeunes pour l’organisation et le service. Tous les participants étaient satisfaits du buffet et de la soirée en général, et la musique était appréciée même si parfois un peu forte. Recette : +4300 € grâce à l’intervention de l’échevinat de la solidarité Nord-Sud. Le comité remercie l’équipe organisatrice autour des 4 jeunes, tous les bénévoles, et en particulier Catherine, fonctionnaire communale.

3. Projet «Live» 2017-2012 - Lutte Intégrée contre la Vulnérabilité et l’Exclusion – à Rusatira

L’ADA a obtenu l’accord de la DGD (coopération belge) pour le cofinancement du projet Live.

Ce projet durera 5 ans, de 2017 à 2021 et se réalisera sur les communes rwandaises jumelées avec une commune belge via l’ADA et l’APROJUMAP, donc aussi à Rusatira-Kinazi (c’est ici)

Notre comité participera financièrement à ce projet dans la mesure de notre budget, notre comité se renseigne sur le nombre de familles (personnes) soutenues à Rusatira-Kinazi par ce projet.

4. Activités futures

Le comité participera comme les autres années aux activités suivantes organisées dans la commune :

  • Marché annuel en septembre le dimanche 10 septembre : notre comité tiendra un stand avec d’autres associations communales, ce sera l’occasion de faire connaître les activités et les réalisations faites à Rusatira grâce au jumelage et de vendre quelques produits rwandais. Cette année nous serons présents le dimanche et non le samedi.
  • Le week-end des 9 et 10 décembre à la Villa ; participation au marché annuel avec la vente d’artisanat rwandais.
  • Dimanche 1er octobre aux Tarins : petits déjeuners de la solidarité organisés par l’échevinat de la solidarité Nord-Sud avec la collaboration du comité de jumelage et le Wereldwerkgroep.

↑ début de l’article ↑

Nouvelles de Rusatira-Kinazi

 LE PROJET «LIVE» 2017-2021 contre la PAUVRETE va démarrer !

Projet préparé par l’ADA avec l’APROJUMAP, accepté en avril au cofinancement par la coopération (DGD)

Introduction

Ce programme de Lutte Intégrée contre la Vulnérabilité et l’Exclusion (LIVE) vise à améliorer le bien-être ainsi que la sécurité alimentaire et économique de 918 ménages de petits agriculteurs rwandais très vulnérables (soit environ 4.590 personnes)

La stratégie retenue vise à réduire la précarité des bénéficiaires en renforçant, d’une part, leurs capacités individuelles (en termes de compétences techniques, de moyens de production, de confiance et d’intégration sociale) et, d’autre part, leur organisation en coopératives réellement fonctionnelles, capables d’offrir des services adéquats à leurs membres et de les appuyer par des mécanismes de solidarité.

Les actions du projet viseront à :

  • à augmenter et à diversifier les productions animales et végétales des exploitations familiales et, par ce fait, à en améliorer les revenus ;
  • à renforcer l’empowerment – càd la prise en charge de leur autonomie - des bénéficiaires du projet afin qu’ils retrouvent estime de soi et confiance en eux.

Approche globale

En 2007, l’ADA s’est rendue compte que certaines personnes très vulnérables n’avaient pas accès aux projets de développement et cela pour 4 raisons :

  • vie complètement en marge de leur communauté, souvent avec honte, au point par exemple de ne pas oser entrer dans une église lors d’une messe
  • inadéquation avec les conditions de base, par exemple les projets agricoles s’adressaient aux personnes ayant accès à un minimum de surface cultivable.
  • manque de force de travail, personnes âgées, malnutries et/ou malades.
  • manque de formation minimale, problèmes socio-psychologiques qui entravent le savoir-être des personnes.

La seule association qui les prenait en considération est le Mouvement ATD Quart Monde. Le système ATD repose sur la création de communautés solidaires de vulnérables. Ils réfléchissent ensemble entre eux, s’entraident, créent des tontines…

L’ADA a réfléchi à un nouveau type d’accompagnement pour ces personnes. L’objectif était de mettre au point une attaque globale de la pauvreté plutôt que des actions ciblées. Le système prévoit d’agir via des formations, un apport de biens matériels, mais surtout un accompagnement psychosocial individuel

Par rapport à d’autres ONG dont la spécificité repose sur un domaine d’action, celle de l’ADA repose sur la prise en compte d’un groupe cible très particulier : les plus vulnérables et les laissés-pour-compte.

Un effet de rayonnement grâce à la philosophie d’ATD-Quart-Monde

Lors de l’évaluation du projet ‘SOLIVES’, l’ADA a constaté avec surprise que les voisins des bénéficiaires avaient eux-mêmes créé des groupements ‘imitateurs de SOLIVES’. Ce phénomène par une ‘enquête de rayonnement’ mise au point pour l’occasion. Celle-ci a montré que pour 1 famille inclue dans le projet, 2.3 autres familles avaient tenté d’imiter le projet. Même sans avoir profité des formations et apports matériels du projet, ces familles avaient été convaincues de son intérêt et avaient cherché à en imiter les techniques, avec des résultats plus ou moins heureux selon les cas.

Ce succès du rayonnement repose sur les mêmes raisons qui en font sa réussite auprès des bénéficiaires directs et sa durabilité : la philosophie ATD Quart-Monde. Le projet modifie le savoir-être des bénéficiaires au point de faire disparaître les réflexes de peur et d’exclusion, tout en prônant la fierté malgré la pauvreté, la solidarité et surtout l’entraide désintéressée entre voisins. Ainsi, des bénéficiaires du projet lui-même ont parfois spontanément élargi le crédit rotatif petit bétail aux groupes ’imitateurs du Solives’

Lors de l’établissement de notre stratégie, nous avons décidé d’intégrer cette dimension dans nos projets.

Nous commencerons avec un groupe-cible (comparable à SOLIVES) de 360 ménages très vulnérables (1800 bénéficiaires directs). Après 2 ans […] nous identifierons 558 ménages ‘imitateurs’ (2790 bénéf. directs) et les renforcerons en leur ouvrant les formation, l’action des assistantes sociales et des encadreurs-relais. Notre groupe-cible total sera donc de 918 ménages très vulnérables, soit environ 4590 bénéficiaires directs.

↑ début de l’article ↑

Nouvelles de Rusatira et du Rwanda

 LE CONCOURS DE DESSIN initie aux PRENOMS et à la VIE au RWANDA

(extraits du coin-découverte ‘prénoms rwandais’ de l’expo des 45 ans)

Un nom rwandais du concours de dessin : IRAKOZE Théogène (dans l’ordre où on le dit au Rwanda).

Le 1er, IRAKOZE, a une signification en kinyarwanda, la langue du Rwanda : IRAKOZE = Dieu merci

Ce n’est pas un nom de famille comme en Belgique, où le nom de famille est patrilinéaire : le papa et la maman de Théogène s’appellent tout autrement, par ex. Twagiramungu ou Musenge.

IRAKOZE est comme un prénom, donné à la naissance, voir ci-dessous.

Le 2ème, Théogène, est appelé ‘prénom chrétien’. Au Rwanda, son choix s’étend à tous les saints du calendrier, bien plus qu’en Belgique, sous l’influence e.a. des missionnaires. On y trouve les prénoms usuels d’ici (Alice), plus rares (Théogène), ou composés (Jean de Dieu, Jeanne d’Arc).

La cérémonie du nom, typique au Rwanda.

Quand le bébé a environ 8 jours, ses parents invitent leurs amis et tous les enfants du quartier, petits et grands. C’est une grande fête, avec à boire et même à manger.

Mais il y a une exigence : chacun doit prendre le nouveau-né dans ses bras et lui proposer un nom. Toutes les sources d’inspiration sont possibles, comme le bébé lui-même (keza = jolie, serezano = promesse), la foi (habimana = Dieu existe, ‘imana’ étant le nom du Dieu unique de la tradition rwandaise, jadis appelé ‘mungu’ en kiswahili par les missionnaires avant l’inculturation), ou les circonstances sociales, politiques ou climatiques (mukantagara = née durant la guerre, mubiligi = le Belge, mucyo = beau temps). Ce nom comporte souvent la définition du sexe, fille ou garçon.

Les parents notent toutes les propositions. Et parfois en influencent discrètement quelques-unes.

Puis ils choisissent, et solennellement donnent le nom choisi à leur enfant !

Les noms en kinyarwanda, langue bantoue … et un dictionnaire en ligne.

Dans les langues bantoues, l’indication du singulier ou pluriel est au début du mot. Ainsi, les mots désignant des hommes commencent par ’mu’, et par ’ba’ pour plusieurs hommes (cf ci-dessus, et muami ou mwami = le roi traditionnel, bami = plusieurs rois). Le mot «bantu» lui-même est d’ailleurs le pluriel de «mu-ntu».

A noter que le dictionnaire de la langue kinyarwandaise est géré en commun par l’Université du Rwanda à Butare, et le musée d’Afrique centrale à Tervuren. Le kinyarwanda-kirundi (avec le kirundi du Burundi très proche) compte plus de 25 millions de ‘locuteurs’, soit une des 10 principales langues d’Afrique noire.

On note que le préfixe ’ki’ désigne une langue, comme kirundi, ou kiswahili (Tanzanie et Afrique de l’Est).

On trouve un dictionnaire kinyarwandais sur internet //fr.glosbe.com/fr/rw/marcher traduit ‘marcher’ ->‘genda’ avec ex.

Les prénoms chrétiens résument l’histoire récente du Rwanda

Les premiers Européens à découvrir le Rwanda furent les Allemands (de 1892 à 1916). Certains prénoms chrétiens rwandais souvent usuels en Allemagne en témoignent encore comme ‘Béata’ (Béate) ou ‘Donata’. Ce fut aussi la période de création de l’école, qui en kinyarwanda se dit «ishuli» (de «Schule»).

Le mandat belge (1916-1962) a évidemment eu une influence prépondérante sur les prénoms chrétiens, y compris par exemple le prénom composé «Jean Berckmans».

Et le concours de dessin montre aussi aujourd’hui l’influence de l’anglais (1ère langue étrangère depuis 2007, dès la 4ème primaire), car on trouve parmi les jeunes participants ’Scolastic’, ’Esther’ et ’Lionel’.

Prononcer le kinyarwanda

L’écriture du kinyarwanda date de la fin du XIXème siècle, sous l’influence des Allemands, qui en ont fixé la codification et la prononciation. Voici quelques clés pour la prononciationdu kinyarwanda, tirées du Petit Futé Rwanda (repris sur le site du ‘lodge touristique au bord du lac Kivu’ https://inzulodge.com/lexique/ ) :

Le « e » se prononce « é »

Le « g » se prononce « gu » (g ‘dur’, comme en allemand et en flamand)

Le « u » se prononce « ou »

Le « c » se prononce « tch »

Le « s » se prononce « ss »

Le « r » est souvent entendu et écrit comme un « l » et inversement.

Ainsi la ville de Cyangugu se prononce «tchi ann gou gou», le nom Dusenge se dit ‘Dussengué’, Aurélie devient Aulélie,

et Eugène, responsable de l’Aprojumap (ONG rwandaise qui aide au Jumelage) se dit au Rwanda souvent Euguène.

pour en savoir encore plus

La tradition rwandaise des noms à la naissance ↑ début de l’article ↑


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