Jumelage Ganshoren Rusatira
34ème année – n° 3

mars 2019

dimanche 3 mars 2019 par Webcomité

EDITORIAL

 SPECTACLE D’HUMOUR ET REFLEXION ++ ACTION 1 BIC pour CHAQUE ENFANT à RUSATIRA !

affiche de « je ne suis pas sorcier »

Un bic pour chacunDu 30 mars au 7 avril, 20 jeunes bruxellois visiteront les projets du jumelage Ganshoren-Rusatira (Rwanda), avec Gwenaelle, prof d’anglais, petite-fille de Guy Demanet, créateur du Jumelage en 1972.Il y a 6.500 étudiants de 6-18 ans à Rusatira-Kinazi.Un bic pour chacun serait un beau symbole, et utile.Contact info@ganshoren-rusatira.beou 02/427.68.53 ou les apporter à la soirée Pie Tshibanda du 23 marsdans la valise à l’entrée de la salle (dernier délai)

Rapport de réunion du 11/2/2019

 Voyage de Gwenaëlle Legrand à Rusatira et préparation de la soirée du 23 mars

Présents : Abderrahim CHERKE, Arlette et Gilles LABEEUW. Monique LEBOUTTE, Marie-Jeanne NYIRAKABANZA, Josiane ROMPTEAU, Agnès STIERNET et Jacques VAN NECK

Excusé : Pierre KOMPANY

1. Nouvelles de Rusatira : étudiants orphelins parrainés du secondaire

Depuis la dernière réunion, le comité a reçu un e-mail avec la liste des 10 nouveaux étudiants parrainés voir notre mensuel n°2. Le comité va envoyer un e-mail avec des demandes de renseignements notamment pour préparer notre assemblée générale du 11 mars [tous renseignements reçus le 28/2] :

 : le bilan financier habituel (demandé par notre trésorier)

  • le rapport annuel de l’activité du comité de Jumelage
  • le rapport annuel du projet LIVE (pour les 2 secteurs de Rusatira et Kinazi)
  • un bilan de ’l’aide à la cotisation à la mutuelle de santé pour les démunis en difficultés temporaires’ (qui a remplacé le soutien au centre de santé) pour envisager l’action en 2019 (il reste un budget)
  • la situation des bourses remboursables : nouvelles demandes, situation des remboursements ?
  • l’état d’avancement des petits projets de 2018 et dès que possible les petits projets 2019

Versements effectués à l’APROJUMAP :

  • 1830€ pour le minerval du 1er trimestre des 23 étudiants parrainés
  • 100 € pour le matériel scolaire d’entrée pour les 10 nouveaux étudiants parrainés
  • 320 € prime d’entrée dans la vie professionnelle de 8 étudiants ayant fini leur cycle secondaire
  • 600 € pour les repas scolaires de 92 étudiants du secondaire (school feeding)
  • 900 € paiement mutuelle de santé pour des personnes à petits revenus
  • 100 € pour le fonctionnement annuel du comité local

2. Voyage scolaire de Gwenaëlle au Rwanda et à Rusatira/Kinazi , du 20/3 au 7/4/2019

Le rassemblement du matériel à emporter lors de ce séjour est déjà bien avancé. Le comité a décidé d’offrir une large bougie et une carte d’amitié à chaque famille bénéficiaire du projet social LIVE. Une sympathisante rwandaise du jumelage a écrit un beau message en kinyarwanda, traduit ici :

« Chers amis de Rusatira-Kinazi , Nous vous souhaitons la paix et vous exhortons à mettre en pratique les nouvelles techniques visant l’amélioration de votre vie actuelle.

Rappelons nous toujours que l’union fait la force !

Vos amis de Ganshoren en Belgique. »

Pour les écoles, on continue rassembler du matériel scolaire, l’objectif est une ’boîte’ par école. Nous avons 36 mappemondes gonflables (pays écrits en anglais), 24 sets de traçage au tableau (latte, 2 équerres, rapporteur, compas), 50 ballons de football [en commande], nous avons un poster didactique sur le cycle de l’eau (en kinyarwanda, anglais, français, c’est ici qui sera multiplié, on cherche encore des posters sur le corps humain. 4 jeunes à Rusatira

D’autre part on essaie d’avoir 6.500 bics (un bic par élève), pour lesquels une demande sera faite dans les écoles, les paroisses et les mouvements de jeunesse.

3. Préparatifs de la soirée du 23 mars, spectacle de Pie Tshibanda

Publicité : on continue à placer des affiches et déposer des flyers, notre trésorier termine sa distribution des lettres d’invitation aux échevins et conseillers communaux des communes voisines. Les invitations via les sites facebook de sympathisants continuent.

Salle : la disposition est choisie, rendez-vous sera pris avec la personne qui aide pour la sono et la commune pour visiter la salle. La secrétaire s’occupe de l’assurance et le trésorier de la SABAM.

Les autres décisions prises à la réunion précédente sont maintenues. aa

↑ début de l’article ↑

Nouvelles du Rwanda

 Reboisement et agroforesterie à Rusatira, comme partout au Rwanda

« Que pouvons-nous envoyer pour les écoles, dans les valises des étudiants de Gwenaëlle ? ».

Dès la réunion suivante, Agnès a amené une proposition : des ‘posters didactiques’ sur le cycle de l’eau et le rôle des arbres et du reboisement. Le cycle de l'eau

Traduit en 3 langues (kinyarwanda-angl-fr, merci à Gaston et autres) comme symbole du jumelage et du voyage, ils montreront que nous partageons le souci actuel des Rwandais comme celui d’autres populations d’Afrique : reboiser pour restaurer l’environnement.

Voyons cela en détails. [1]

Réagir à une situation environnementale de crise

Le constat de la dégradation des sols au Rwanda date des années 1970. La surpopulation entraînait la surexploitation des sols, puis leur érosion, ainsi que la disparition des derniers arbres pour le bois de chauffe. Le dérèglement climatique a aggravé cette évolution. A Rusatira comme ailleurs, il y a eu des actions de terrasses antiérosives, de reboisement, des essais d’agroforesterie (= cultures sous des arbres espacés), comme renseigné à l’époque dans ce mensuel.

Mais en 2011, un plan d’action plus vaste a été mis en place, pour restaurer 2 millions d’hectares de terres dégradées, pour 2020. Ce plan, réalisé avec l’aide de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), était réalisé à 35% fin 2017. Pour le suivi, l’Université du Rwanda à Butare forme depuis 2009 des experts en agroforesterie, voir https://cavm.ur.ac.rw/?q=node/206

Les districts du pays (Huye pour Rusatira-Kinazi) ont reçu des objectifs de construction de digues, plantation d’arbres dans les champs, le long des routes et rivières, plantation de bambous pour maintenir les rives de grandes rivières. Le dernier samedi du mois, l’umuganda (travail collectif) est souvent consacré au reboisement. Dans certains districts, même l’armée et les prisonniers ont été mis à contribution pour aménager des terrasses antiérosives.

Il faut aussi parfois corriger les erreurs du passé. Les eucalyptus, importés d’Australie il y a quelques dizaines d’années, mais gourmands en eau, sont par endroits arrachés pour réintroduire des essences locales meilleures pour la biodiversité.

Encourager les citoyens dans les actions d’agroforesterie avec arbres fruitiers

Il faut trouver les moyens d’encourager « les paysans qui ne comprennent pas pourquoi il faut planter des arbres quand ils ont déjà si peu de terres ». Dans le district de Gicombi (voir 1), chaque famille reçoit gratuitement des plants et celles qui remplissent le contrat de performance fixé par l’Etat peuvent espérer en récompense une chèvre ou un cochon, voire le paiement de leur mutuelle de santé. En outre, « nous organisons des voyages dans des villages qui ont déjà adopté l’agroforesterie pour qu’ils voient ce qu’ils ont à gagner ».

Les paysans réclament avant tout des « essences qui donnent des tuteurs pour faire pousser les haricots et puis du charbon pour cuisiner ». Il y a donc toute une éducation-information à mener. On l’a vu avec les cultures mixtes prônées dans l’agroforesterie du projet LIVE cf Jumelage de janvier 2019.

Ces posters didactiques aideront les jeunes de Rusatira-Kinazi à prendre leur destin en main

↑ début de l’article ↑

Nouvelles de Rusatira-Kinazi

 LES PETITS PROJETS 2018 ont été REALISÉS !

Au moment de boucler cette édition, nous recevons le rapport 2018 de l’Aprojumap, cette ONG rwandaise qui facilite – au sens bien concret – les activités du Jumelage. Le rapport est complet : soutien aux étudiants du secondaire, bourses remboursables, soutien à la santé, repas scolaires, projet social et agro-écologique LIVE, nous en reparlerons dans nos prochaines éditions.

Voici le bilan des 7 petits projets 2018, tous avec une part voir le Jumelage de mai 2018, pg. 2.

4 petits projets avaient déjà été réalisés en septembre cf Mensuel n° 9 :

Citerne d’eau de pluie de l’école de Kotana (775 €)Citerne d'eau de pluie - école de Kotana Citerne d’eau de pluie du Groupe scolaire de Buhimba (775 €)Citerne d'eau de pluie - groupe scolaire Buhimba
Bancs de réfectoires du Lytec (lycée technique) (970 €)Bancs de réfectoire du Lytec Pupitres et armoires de l’école de Maza (875 €)Pupitres et armoires - école de Maza

Pupitres à l’école primaire de Nyagisenyi (875 €)

Cette école ouverte vers 2000, compte 13 locaux (primaires et maternelles), et avait un nombre de pupitres insuffisant. Les bancs ont été exécutés par des artisan locaux, l’école (et les parents) couvrant les frais de transport. Les pupitres ont été utilisés dès le 3e trimestre 2018. Ils ont aussi été utilisés pour l’examen national de fin du cycle primaire, dont cet école est un centre.

Appui à la construction d’un local pour jeunes filles à l’école primaire de Kimuna (970 €)

Dans le but de promouvoir la bonne santé des jeunes filles, l’école de Kimuna a présenté le projet d’un petit local réservé aux filles adolescentes afin de les aider à s’adapter aux conditions physiologiques quelques fois importunes. La construction vient de s’achever (photo à fournir).

Plantation d’arbres fruitiers dans le village de Mucunda (500 €) voir l’article général ici

Plantation d'arbres fruitiers à MucundaPlantation d'arbres fruitiers à Mucunda
Plantation d'arbres fruitiers à Mucunda

Ce projet a permis à une coopérative sociale de l’Aprojumap de produire et distribuer les plants destinés aux villageois de Mucunda. La coopérative – au total 176 ménages - a préparé dans ses parcelles des variétés de pruniers du Japon, maracuja, avocatiers (greffés), manguiers (greffés), citrons (greffés pour avoir des orangers). L’action de transplantation a eu lieu le 29 novembre. Tôt le matin, tous les villageois de Mucunda ont pris le chemin de la coopérative. Il y a eu une petite réunion sur les objectifs d’amélioration de la santé et nutrition, économique et environnemental, impact évalué d’abord au niveau des villageois, puis à celui de la communauté. Certains habitants (photo : Ntakirutimana Félix) se sont même engagés à faire un verger dans leur parcelle. ↑ début de l’article ↑


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