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Oui, un jumelage, par un contact plus continu, à plusieurs niveaux de la population, permet de mieux comprendre notre monde. Et les derniers e-mails de François Habimana, de l’ONG rwandaise Aprojumap qui facilite les actions du Jumelage, nous ouvre de nouvelles réflexions à ce sujet.

Lors du suivi des bulletins du 1er trimestre (l’année scolaire allant du 1/1 au 31/12), François découvre que Jean-Paul n’a pas pu suivi ses études en alimentation par insuffisance de minerval, et qu’il avait suivi entretemps les ‘cours de base’ d’une école secondaire gratuite jusque 18 ans (lire l’article).

Nous apprenons ainsi que dans ces écoles les repas de midi (payants) sont obligatoires - ce qui pose un problème d’absentéisme pour les familles pauvres, et limite hélas le rôle social de l’école. Le montant de ces repas n’est pas très élevé, de 6 000 FRW/trimestre (7 €) dans plusieurs écoles (comme au Groupe scolaire GS Buhimba) à max 10 700 FRW (12 €, au GS Kinazi).

Faire avancer le schmilblick (comme disait jadis la TV) demande donc peu de choses, et notre trésorier avait déjà cité une situation semblable. Mais une réflexion est nécessaire si l’on veut assurer – à terme – l’autonomie du processus, sans dépendance, comme le prône Agnès Stiernet (lire l’article). La recherche d’idées sera d’autant plus riche que la nouvelle présidente du comité de jumelage, Isabelle Muhorakeye (que nous saluons), est directrice du groupe scolaire de Buhimba (lire l’article). Elle remplace l’ancienne présidente Béata Mitali, titulaire du centre de santé, dont les idées et l’action ont soutenu le Jumelage durant tant d’années, à laquelle nous disons ici notre reconnaissance.

Chemins bien tracés, nouveaux défis pour notre réunion du 23 juin, vive le Jumelage !

Gilles Labeeuw