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Dans les buts du Jumelage, il y a aider l’entité de Rusatira-Kinazi dans son développement socio-économique, mais aussi les échanges culturels et amicaux à tous niveaux entre les populations.
L’histoire du jumelage retiendra que ces échanges ont été très fructueux au printemps et en été 2019 !
D’abord avec le voyage scolaire à Rusatira de 25 jeunes avec leurs profs Gwenaëlle et Laureline. Ils participent au projet social LIVE (voir ‘Jumelage’ de mai), mais constatent aussi que depuis 2011, Kigali s’est considérablement développée, comme une grande ville bien entretenue et propre, mais chère pour certains.
La distribution de ces colis aux écoles le 8 mai a été un grand moment d’échange (voir ici).
Ce 19 mai, avec près de 30 spectateurs, nous avons vu le film ‘Lendemains Incertains’ sur le Burundi. Dans la grave situation du Burundi, nous avons découvert qu’on y trouve des journalistes et réalisateurs de films, que les techniques modernes sont bien présentes, et que les idées passent les frontières.
On verra dans ce journal (ici->#MTR]) que le musée de Tervuren s’est aussi ouvert à cette nouvelle Afrique, avec une démarche critique vis-à-vis du passé colonial, et l’ouverture aux jeunes artistes africains. Une visite est envisagée.
Ce dimanche 30 juin, de 12h à 18h, le jumelage sera présent à la fête de l’environnement, à l’entrée du marais de Ganshoren (parking du cimetière, rue au Bois). Des jeux pour enfants et des panneaux montreront les enjeux environnementaux à Rusatira (avec le projet social LIVE) et au Rwanda.
Nous parlerons de la disparition inquiétante des arbres, mais aussi de l’action des écoles via notamment le rôle des arbres dans le cycle de l’eau (voir ‘Jumelage’ de mars).
Nous parlerons des sacs en plastique, jadis présents et dangereux (les chèvres les léchaient et mourraient étouffées) et aujourd’hui interdits au Rwanda, pour les habitants comme pour les étrangers (voir la première photo).
Ce 30 juin, on vous attend rue au Bois pour parler de l’Afrique d’aujourd’hui soucieuse d’environnement !
Gilles Labeeuw
Présents : Abderrahim CHERKE, Arlette et Gilles LABEEUW, Monique LEBOUTTE, Agnès STIERNET et Jacques VAN NECK
Excusée:Josiane ROMPTEAU
1. Nouvelles de Rusatira/Kinazi
- e-mail de la comptable, Fida de l’APROJUMAP avec les pièces justificatives des dépenses faites à Rusatira.
- un mail de la présidente du comité Isabelle et 2 mails de François concernant les petits projets.
- un mail de François concernant la distribution envoyé par Ganshoren à Rusatira via Gwenaëlle (c’est ici).
2.Suite du voyage de Gwenaëlle et ses élèves au Rwanda
Soirée rencontre du 30 avril (voir journal jumelage n° 5). Un power point concernant ce voyage est disponible, le comité envisage de faire une petite séance d’information avec ce montage auprès des jeunes de Ganshoren, écoles, mouvements de jeunesse (un contact avec l’athénée).
Le comité a reçu 6 demandes de petits projets à soutenir. Vu que la commune de Ganshoren intervient dorénavant pour soutenir le projet LIVE (3.000 €, le président a déjà remercié les protagonistes qui ont répondu à notre demande fin 2017), 5 petits projets pourront être soutenus comme jadis. Il s’agit de :
4. Film, rencontres et activités de printemps-été
19 mai : projection du film burundais « Lendemains Incertains » : le réalisateur Eddy Munyaneza a confirmé sa présence et envoyé le film. La projection sera suivie d’un échange avec le réalisateur, puis suivie du verre de l’amitié avec notamment du sirop de maracuja, des arachides et des chips de banane plantain, grâce à A.L.
30 juin : stand à la Fête de l’Environnement (au cimetière) sur l’écologie et le projet LIVE, et jeux pour enfants
Septembre : diverses idées en préparation (visite du musée de Tervuren voir ci-dessous, film ‘les cornes de la vache’…)
pour ne plus confondre le bonobo et le chimpanzé
ACTIVITES POUR ENFANTS, RESTAURANT et DEMARCHE CRITIQUE VIS-A-VIS DU PASSE COLONIAL,
le reportage de notre correspondant-sympathisant Alain Broes
Fermé depuis 2013, l’Africa-Museum vient de rouvrir.
Le bâtiment a été complètement rénové dans le respect de l’architecture d’origine : anciennes vitrines conservées, redécouverte de la décoration murale d’origine Art nouveau après un décapage minutieux. De plus, une nouvelle aile reprend les services (billetterie, restaurant, shop, salles didactiques d’introduction au musée…) séparée par un (trop) long couloir dans l’axe duquel est exposée la fameuse pirogue qui a accueilli Léopold III lors de son voyage en Afrique en 1957, et qui y a été placée … avant la construction de la nouvelle toiture ! Difficile à dérober.
La présentation de toutes ces richesses, très didactique – suivant les principes muséographiques contemporains - a été restructurée autour des thèmes suivants :
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En sortant du musée, vous ne confondrez plus le bonobo et le chimpanzé, vous aurez appris que le gorille est plutôt affectueux mais que la girafe – qui boit peu – peut être dangereuse, que les feux de savane sont nécessaires pour régénérer la terre, que l’hippopotame à l’apparence lourdaude peut faire des pointes de 50 km/h, …
Et vous aurez appris qu’au 16e siècle, il y avait un royaume le long des côtes qui s’appelait Kongo. Ce royaume a subsisté assez longtemps, et avait des liens avec l’esclavagisme.
Emmenez vos enfants et petits-enfants car il leur est proposé quelques activités didactiques tout en étant ludiques. Ils seront ébahis devant les animaux empaillés.
On ne perdra pas de vue que le musée est avant tout une institution scientifique qui étend ses travaux sur plus de 20 pays de l’Afrique noire. Il est un centre de formation pour les collaborateurs des musées de ces pays (environ 130 par an).
Dans cet esprit, il a voulu initier une démarche critique vis-à-vis du passé colonial de la Belgique. Certaines statues peu flatteuses pour les populations de ces pays ont ainsi été mises en quarantaine dans une salle séparée de la nouvelle aile (et plus dans le musée proprement dit).
A leur place, des œuvres d’art moderne parsèment le parcours muséal. Dans la rotonde, nous avons apprécié l’œuvre moderne en bois et bronze «Nouveau souffle ou le Congo bourgeonnant», qui invite le visiteur et le peuple africain à aller de l’avant [photo ci-contre].
Voilà nos impressions d’une première visite. Mais une seconde, voire une troisième visite seront nécessaires.
Et nous qui portons le Rwanda plus spécialement dans nos cœurs, nous n’avons pas trouvé de prime abord une salle ou une partie de salle consacrée spécifiquement au Rwanda, parce que l’approche du nouveau musée est avant tout régionale, avec un accent très fort sur le Congo.
Le 8 mai dernier était un grand jour à Rusatira-Kinazi.
Les directeurs des 16 écoles (9 écoles primaires, 5 groupes scolaires maternelles+primaires+secondaires-inférieurs, 2 écoles. secondaires) et des bénéficiaires du projet social LIVE étaient réunis pour recevoir le matériel scolaire et autres reçus du jumelage de Ganshoren. Ce matériel avait été amené grâce au voyage scolaire de 25 jeunes avec Gwenaëlle Legrand (voir Ganshoren-Info précédent), et la distribution était organisé par l’Aprojumap, l’ONG rwandaise qui aide le jumelage.
Eugène Niyigena d’Aprojumap a transmis aux participants les salutations de leurs amis de Ganshoren, en les remerciant pour la bonne marche des réalisations du jumelage.
Les autorités des secteurs se sont félicitées du jumelage avec Ganshoren. Ils ont redit leur volonté d’améliorer la condition de vie des ménages pauvres grâce à cet appui.
Les directeurs des écoles ont dit leur satisfaction du matériel scolaire fourni (y compris plus de 2.500 bics), ainsi que les ballons de football, utiles à l’initiation sportive.
Les bénéficiaires du projet social LIVE étaient très heureux d’avoir des amis qui pensent souvent à eux et qui les encouragent dans leurs activités quotidiennes.
La présidente du comité de jumelage remet à un directeur d’école le matériel scolaire et les bics. (dans un sac en toile cirée, car les sacs plastiques sont interdits au Rwanda pour protéger l’environnement)
La secrétaire exécutive (maire) de Kinazi remet symboliquement une bougie et une carte de vœux à Libérée du projet LIVE (dame pauvre dont les 25 jeunes belges ont aidé à construire la maison)