„sorry, dit artikel is niet vertaald; Hieronder gaat het originele in het Frans.”
vu par Thérèse (11.11.11 Berchem)
Rapport de la réunion du 26 mai 2014
Présents : Arlette et Gilles LABEEUW, Monique LEBOUTTE et Karima SOUISS
Excusés : Henri CANART, Gwenaëlle LEGRAND et Cécile VINCKE.
1. Nouvelles de Rusatira, des étudiants parrainés et des bourses d’études remboursables Reçu un e-mail de François Habimana, APROJUMAP, nous prévenant qu’il nos envoyait par courrier les renseignements demandés : les demandes avec devis des petits projets à soutenir, les pièces justificatives des dépenses faites en 2013 (petits projets, salaires des monitrices de santé). [reçu via Gwenaëlle et Inès qui ont rencontré François à Cologne lors de son séjour en Allemagne]
2. Projet «Chez les marraines de Rusatira» Il faut une confirmation de l’affectation de la maison promise par le secrétaire exécutif ff. de Rusatira pour commencer la rénovation. Luk Cannoodt a annoncé une rencontre avec Eugène, François et le nouveau secrétaire exécutif de Rusatira [réunion 5/6: la maison appartient au district de Huye, contact après le 18/6]
3. Choix des petits projets Un choix provisoire a été fait lors de la réunion précédente, les informations complémentaires demandées par notre comité ne nous sont pas encore parvenues, François a promis de nous les envoyer suite aux e-mails de Gilles [entretemps ces informations nous sont parvenues]. Choix définitif lors de la prochaine réunion.
4. Bilan des 2 activités de mai
Soirée du jumelage nouvelle formule du 10 mai : bilan très positif : public satisfait, beaucoup appréciant le changement de type de soirée (autres animations, autre repas, public plus jeune et différent). Petit note négative pour le titre de la soirée (Cheese & Wine), qui ne rappelle pas assez la solidarité. Bilan chiffré : 108 entrées payantes (record, 20 de plus qu’en 2013) et un bénéfice de 2060,95€, grâce au soutien financier de l’échevinat de la solidarité Nord- Sud. Un tout grand merci aux nouvelles organisatrices
Rencontre avec André Demarque du 17 mai : trop peu de participants : 15 personnes pour la promenade de la solidarité à vélo ou à pied, 15 personnes (les mêmes ou d’autres) pour l’échange avec André Demarque. Les personnes présentes y compris André Demarque, étaient toutefois très satisfaites de l’animation. La soirée s’est terminée en dégustant sambusas, bananes plantin, imbwija, beignets et sirop de maracuja. La publicité n’a pas été suffisante, de plus il n’y a pas eu d’annonce dans «Info Ganshoren».
5. Activités d’automne et futures
Nouvelles de Rusatira via l’ADA
Après 2 ans, d’avril 2012 à mai 2014, le projet REPRECO, réalisé par l’ADA et l’APROJUMAP, se termine. C’est le moment du bilan, à réaliser par un expert extérieur et à présenter à la Coopération (DGD). Ce genre de bilan utilise aujourd’hui des indicateurs chiffrés, déterminés selon des procédures précises, pour tenter d’objectiver le résultat. Nous avons eu connaissance de ces résultats, et ils sont remarquables.
Que recouvre le projet REPRECO ?
Il faut rappeler que REPRECO signifie REgression de la PREcarité par renforcement des COopératives, et concerne 6 secteurs du sud du Rwanda : Rusatira, Kinazi, Cyanika, Simbi, Mbazi et Maraba.
Les bénéficiaires sont les ménages précarisés des 3 projets Amis d’ATD (2005-2009), SOLIVES et PROVACEA (2009-2011) qui avaient déjà amélioré leurs situations de précarité par des mesures diverses (amélioration de l’habitat, encouragement du travail en commun, prêts de chèvres, amélioration agricole). Avec REPRECO, on vise à garantir durablement les revenus de ces ménages en diversifiant leurs sources de revenus (cultures vivrières, fruitières, potagères, artisanat, petit élevage, etc.) et en adaptant les techniques de production aux mesures étatiques de regroupement dans des villages en agglomération (coopératives, kitchen gardens, étables-cuisines …). De nombreux petits paysans ont pu ainsi améliorer leur source de revenus.
Des indicateurs montrant la régression de la pauvreté, entre 2011 et 2014:
Voici d’abord la composition moyenne des ménages , montrant le nombre relativement élevé de ménages dirigés par des femmes seules (30%), et le nombre d’enfants en vie par ménage (environ 3).
La proportion de ménages de très grande précarité (cat. D de la législation sociale) passe de 30% à 3% la proportion de ménages sortis de la précarité (cat. A) passe de 5% à 37%.
Question santé , le pourcentage de ménages ayant une carte de mutuelle familiale, passe de 24% à 76%
Pour l’alimentation , le pourcentage de ménages faisant min. 2 repas par jour, passe d’env. 60% à 87% avec une qualité alimentaire (légumes, vitamines, protéines, etc.) passant de 4.9 à 6.2 (mieux que prévu) [qualité mesurée par l’indice SDAM prôné par la FAO cf. //www.fao.org/docrep/016/i1983f/i1983f.pdf ]
Avec les coopératives, la superficie moyenne agricole exploitée par ménage est passée de 17,8 à 51,4 ares, la totalité des coopératives réalisant un bénéfice et pratiquant au moins 2 mécanismes de solidarité.
Les AGR (activités génératrices de revenus non agricoles) ont doublé, avec près de 200 ménages actifs.
Question habitation, beaucoup de ces ménages ont réussi une «mise à niveau» (matériaux durs, espace suffisant, étable cuisine…), la proportion d’habitations conformes passant de 39% à 81%.
Bref l’Objectif du Millénaire n°1, réduire de moitié la pauvreté dans le Sud, est atteint… pour ces ménages.
Nouvelles de Rusatira et de Ganshoren
Ce mois de juin (fin mai) a été exceptionnel pour le jumelage par le nombre de rencontres, visites et échanges.
Thérèse et Michel Couvert, début juin, ont aussi apporté à Béata des vêtements pour bébé au centre de santé de Rusatira (voir éditorial). Ils ont ramené les papiers du bilan du projet REPRECO ainsi que des objets d’artisanat acquis par le jumelage via Florida du projet Amizero et l’APROJUMAP.
Hugo Devlieger, fin mai, est passé au Rwanda pour le suivi du projet de santé du district de Huye (Jumelage mars 2012). Il nous dit «Ma mission s’est globalement très bien déroulée. J’ai pu donner le paquet [de vêtements pour bébés nés au centre de santé, voir photo] à l’attention de Béta, mais qui était en formation. Je prépare maintenant un voyage au Congo Kisangani ».
Thierry van Zuylen, le 3 juin, toujours dynamique et sympathique, nous a présenté le projet Amizero. La fabrication des boulettes combustibles n’a plus de secrets pour nous, grâce à la présentation établie par Francis Dubois d’Ingénieurs sans Frontières et du CRAW (centre de recherche de Gembloux). Le projet, financé par l’UE, ISF et des sponsors, comporte une chaîne de fabrication avec un granulateur, géré par une coopérative de femmes. Elles utilisent les déchets de maïs, manioc, bananes [photo], et la poussière de charbon, récupérée auprès des vendeurs traditionnels de charbon de bois. La technique est aussi appliquée au Sénégal. La production (80 tonnes/an) épargne environ 630 tonnes d’arbres … mais reste faible comparée aux 100.000 tonnes de charbon de bois consommés à Kigali. Reste donc à mieux commercialiser.
Enfin, Gwenaëlle et Inès ont rencontré François Habimana à Cologne [photo]. François, en mission dans le cadre des liens entre Kiruhura et Rheinbach, nous a transmis ainsi le détail des petits projets 2014.